GAIA Data, lauréat de la sélection de l’appel à manifestations d’intérêt Equipements structurants pour la recherche/EquipEx+ du PIA3

PROJETS DATA TERRA

Les trois infrastructures de recherche, Data Terra, CLIMERI-France et PNDB, s’associent pour porter le projet GAIA Data destiné à développer une infrastructure de données et de services pour l’observation et la compréhension du système Terre, de la biodiversité et de l’environnement. Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation l’a annoncé le 18 décembre dernier, le projet GAIA Data fait partie des projets A+ retenus pour financement.

L’utilisation d’équipements scientifiques, une condition de la compétitivité de la recherche française

L’Etat investit depuis longtemps dans le soutien à des équipements scientifiques à travers les actions EquipEx du Programme d’investissements d’avenir (PIA). L’action Equipements structurants pour la recherche du PIA3 ou ESR/EquipEx+, poursuit l’ambition de doter la recherche française d’équipements scientifiques au service de l’excellence de sa production aux meilleurs standards internationaux. Directement liée à la transformation numérique de la recherche et l’innovation, cette action se veut aussi structurante en favorisant les synergies entre les équipes, entre les disciplines, entre public et privé.

Des atouts incontestables dans un contexte de concurrence internationale accrue.

Le consortium GAIA Data

Le projet GAIA Data rassemble trois infrastructures de recherche numériques du domaine système Terre et Environnement :

Data Terra organise l’accès intégré aux données d’observation, produits et services couvrant les différents compartiments du système terrestre et leurs interactions.

CLIMERI-France est l’infrastructure nationale de modélisation du climat, sa mission est de produire des simulations numériques internationales pour le PMRC et de mettre leurs résultats à la disposition de divers utilisateurs en France et à l’étranger.

PNDB, le centre national de données sur la biodiversité, vise à fédérer les approches de données existantes au sein des infrastructures de recherche sur la Terre vivante.

Le projet implique au total 21 partenaires : CNRS – coordination, CNES, IFREMER, IRD, BRGM, IGN, INRAE, MétéoFrance, MNHN, CEA, IPGP, CINES, Sorbonne Univ., Univ. Grenoble-Alpes, Univ. Lille, Univ. F. Toulouse, UNISTRA, SHOM, OCA, FRB, CERFACS.

De la donnée à la connaissance du système Terre : gérer l’explosion des flux et de la diversité des données

L’objectif de GAIA Data est de développer un dispositif global d’accès à des données, produits et services FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable), une infrastructure distribuée permettant d’observer, comprendre et prévoir de manière intégrée l’histoire, le fonctionnement et l’évolution du système Terre soumis aux changements globaux.

Le projet permettra de répondre aux enjeux scientifiques d’approches multidisciplinaires et multi-échelles du système Terre, impliquant les composantes atmosphère, océans, surfaces continentales, terre interne, glaces et biodiversité.

Le dispositif sera en mesure de gérer l’ensemble du cycle de la donnée, de son acquisition jusqu’à ses usages multiples – stockage, traitement, croisements de données multi-sources, accès et diffusion.

Ouverte et interopérable, une plateforme permettra d’accéder de manière transparente à des sources de données hétérogènes – satellites, campagnes de mesures, dispositifs in-situ, inventaires, observatoires et expériences – d‘extraire et de combiner ces données, indépendamment de leurs nature, de leur mode de collecte ou de leur localisation, afin de développer des produits et des usages intelligents pour tous les compartiments du système Terre.

Des services thématiques évolutifs, connectés aux besoins des communautés scientifiques, des acteurs publics et à la sphère socio-économique seront également proposés.

Le jury international a sélectionné 50 dossiers qui vont se répartir une enveloppe globale de 422 M€. Le projet GAIA Data fait partie des 18 projets notés A+. Une phase de dialogue avec les équipes du MESRI et de l’ANR est désormais en cours pour finaliser les dossiers de financement.