Journée internationale des femmes et des filles de science

NEWS DATA TERRA

Les femmes scientifiques mènent des recherches novatrices à travers le monde. Mais malgré leurs découvertes remarquables, les femmes ne représentent encore que 33,3 % des chercheurs au niveau international et leurs travaux obtiennent rarement la reconnaissance qu’ils méritent. Moins de 4 % des prix Nobel scientifiques ont été attribués à des femmes et seuls 11 % des postes de recherche de haut niveau sont occupés par des femmes en Europe (d’après le rapport UNESCO).

Alors que le monde doit faire face à des enjeux environnementaux tels que le changement climatique et la rareté des ressources, la communauté scientifique mondiale doit reconnaître et promouvoir les réalisations des femmes scientifiques. Au sein de DATA TERRA, d’éminentes chercheuses travaillent dans les sciences de la Terre et contribuent à mieux connaître notre planète par leurs travaux. Elles sont également des modèles pour les jeunes générations de chercheuses qui souhaitent poursuivre leur carrière scientifique.

Voici quelques portraits de chercheuses  :

Cathy Clerbaux (médaille d’argent du CNRS)
Directrice de recherche CNRS au LATMOS (laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales). Avec son équipe, Cathy Clerbaux a démontré le potentiel des sondeurs infrarouges pour surveiller les pics de pollution, les grands feux de biomasse, la formation du trou dans la couche d’ozone, etc. La médaille d’argent du CNRS distingue des chercheurs et des chercheuses pour l’originalité, la qualité et l’importance de leurs travaux, reconnus sur le plan national et international.

Anne Puissant
Parallèlement à ses activités de formation, Anne Puissant travaille en collaboration depuis de nombreuses années avec des laboratoires de recherche spécialisés sur les questions urbaines et dans les technologies numériques. Son principal objectif est d’aider les utilisateurs des données scientifiques à les traiter massivement et à leur transférer les résultats de la recherche publique sous forme exploitable.

Silvia Valero
Maître de Conférences en Informatique à l’Université Paul Sabatier – IUT’A, Toulouse, Silvia Valero travaille également au sein du laboratoire CESBIO. Ses travaux se concentrent sur les domaines du traitement d’images et de l’apprentissage automatique.

Valérie Demarez
La raréfaction de la ressource en eau va s’aggraver suite au réchauffement climatique et à la pression démographique, en France comme dans de nombreux autres pays qui sont déjà dans des situations d’extrême urgence comme en Inde, en Afrique, ou en Australie. C’est cette nécessité à apporter des réponses concrètes aux enjeux liés à la gestion de la ressource en eau qui ont conduit Valérie Demarez à proposer le Centre d’Expertise Scientifique (CES) Irrigation.

Annelise Tran
AnneLise Tran anime le Centre d’Expertise Scientifique (CES) « Risques Maladies Infectieuses » regroupe plusieurs éuipes scientifiques qui développent des cartes de risque de transmission pour différentes maladies infectieuses, vectorielles ou non, à partir de données d’observation de la Terre.

Laure Rupioz et Aurélie Michel
Elles animent le Centre d’Expertise Scientifique (CES) Températures de surfaces et émissivité. Ce dernier a mis récemment à disposition le produit Thermocity sur la détection des ilots de chaleur.

Anne Richer-de-Forges
Elle travaille en cartographie des sols par modélisations statistiques et elle est fortement impliquée dans la connectivité entre la recherche en science du sol et la société aux échelles mondiales et nationales. Anne Richer-de-Forges vient de prendre l’animation du Centre d’Expertise Scientifique(CES) Cartographie numérique des sols

Catherine Schmechtig
Ingénieure de recherche au CNRS, Catherine Schmechtig travaille sur les données océanographiques essentielles pour comprendre les effets du changement climatique. Elle participe également au programme REFINE, un projet européen qui vise à mettre à l’eau des flotteurs en mer du Labrador (entre le Canada et le Groenland), pour étudier  la migration du plancton animal entre 100 et 1000 mètres de profondeur dans la zone crépusculaire.