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MAGIC surveille la composition atmosphérique et des gaz à effet de serre

SERVICES AERIS
Spectromètre manipulé par CHRIS Fourier effectuant des mesures à l'aéroport de Kiruna devant l'ATR42 pendant qu'il décolle pour son deuxième vol de la journée (c) H. Herbin, 2021

Pourquoi MAGIC ? La campagne Monitoring of Atmospheric composition and Greenhouse gases through multi-Instruments Campaigns est une importante campagne de mesures dans laquelle près de 50scientifiques français.e.s ont participé. Son objectif est de mieux connaître la concentration et la répartition des deux principaux gaz à effet de serre (GES) émis par les activités humaines, le dioxyde de carbone CO2 et le méthane CH4.

C’est une campagne inédite tant par la dimension des moyens mis à disposition que par la pluri-disciplinarité des scientifiques qui la composent. Elle permet de mieux comprendre les échanges verticaux de GES le long de la colonne atmosphérique et de contribuer à la préparation et à la validation de missions spatiales dédiées à la surveillance des gaz à effet de serre.

Pour répondre à ces enjeux, les campagnes de surveillance des GES dans le cadre de MAGIC comprennent deux avions de recherche dont un Falcon 20, 14 lâchers de sondes atmosphériques sous ballons, 4 sites instrumentés du réseau ICOS et une dizaine d’instruments de mesure de la concentration des gaz sont déployés sur différentes plateformes (aéronefs, des ballons, sol). Depuis 2018, les instruments de mesure permettent ainsi de réaliser des observations simultanées de concentration de GES . Dans ce cadre, le pôle atmosphère AERIS  de DATA TERRA s’est impliqué dans la campagne MAGIC par la création de catalogues de données ainsi que la gestion des données issues de la campagne.

L’équipe MAGIC2021 devant l’avion SAFIRE ATR42 à l’aéroport de Kiruna
(c) T. Vergoz/MAGIC2021/CNRS Photothèque, 2021

Les campagnes MAGIC sont soutenues par l’agence spatiale française CNES et le centre national de la recherche scientifique CNRS. L’agence spatiale européenne ESA, l’organisation euroépenne EUMETSAT, l’Ecole polytechnique, le CEA, Météo-France ainsi que les universités de Versailles-Saint-Quentin, Lille, Reims et Sorbonne sont également un soutien supplémentaire de ce projet scientifique.