La vulnérabilité des femmes aux changements climatiques, une réalité tangible
La Journée internationale des femmes, également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la fin des inégalités par rapport aux hommes.
La vulnérabilité des femmes aux changements climatiques résulte de plusieurs facteurs sociaux, économiques et culturels. Le premier facteur est les conditions de pauvreté. Sur le 1,3 milliard de personnes vivant dans des conditions de pauvreté, 70% sont des femmes. Dans les régions urbaines, 40% des ménages les plus pauvres ont une femme pour chef de famille. Alors que les femmes jouent un rôle clé dans la production alimentaire mondiale (50 à 80%), elles détiennent moins de 10% des terres. On trouve principalement des femmes parmi les 1,5 milliard de personnes qui vivent avec 1 dollar par jour ou moins selon l’ONU. De plus, le fossé entre les femmes et les hommes pris dans le cycle de la pauvreté a continué de se creuser au cours de la dernière décennie. Dans le monde, les femmes gagnent, en moyenne, à peine plus de 50 % de ce que gagnent les hommes. Les pauvres du monde sont donc en majorité des femmes. A l’échelle mondiale, ce sont donc les plus touchés face au changement climatique.
Les experts du Giec soulignent à leur tour l’importance de donner plus de pouvoir aux femmes, qui pourraient faire évoluer les pratiques agricoles et de consommation au sein des familles. Les femmes sont parmi les principales victimes du changement climatique, mais aussi en première ligne pour lutter contre ses effets grâce à leur place importante dans l’agriculture. Lorsqu’ils créent et introduisent des technologies visant à atténuer les effets des changements climatiques, les organismes de financement et les donateurs devraient aussi prendre en compte les situations propres aux femmes et faire leur possible pour éliminer les obstacles économiques, sociaux et culturels qui empêchent les femmes d’en bénéficier et de les utiliser. La participation des femmes au développement des nouvelles technologies peut donner l’assurance qu’elles seront adaptées aux besoins, appropriées et durables. Au niveau national, des efforts devraient être engagés pour intégrer la problématique hommes-femmes dans les politiques et les stratégies nationales ainsi que dans les projets liés au développement durable et aux changements climatiques.
Les travaux de recherche au sein de l’infrastructure de recherche DATA TERRA sont en lien direct avec les enjeux autour du climat. Faciliter l’accès à des données spatiales, sols, in situ et produits d’information de qualité sur l’ensemble des compartiments du système Terre, indépendamment de leur nature, de leur mode de collecte ou de leur localisation, est un défi capital pour DATA TERRA. Destinées à la communauté scientifique comme aux acteurs publics et socio-économiques, les données multi-sources, produits et services sont accessibles au travers d’une infrastructure distribuée de données et de services. Coordonner, fédérer et optimiser l’ensemble des institutions, dispositifs et moyens existants constitue une des ambitions importantes de DATA TERRA, à l’échelle nationale comme aux échelles européenne et internationale.
Découvrez les portraits de chercheuses investies pour faire avancer la science dans les domaines Système Terre et ENvironnement :
- Anne Jolly
Chargée de R&D à l’Office national des Forêts et animatrice du CES Changements et santé des forêts tempérées du pôle Theia dédié aux surfaces continentales. - Cathy Boone
Responsable du centre de données et services ESPRI dans le pôle AERIS dédié à l’atmosphere. - Cathy Clerbaux (médaille d’argent du CNRS)
Directrice de recherche CNRS au LATMOS (laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales). - Anne Puissant
Directrice du pôle Theia dédié aux surfaces continentales. Elle anime également un nouveau groupe de travail dédié à la Formation au sein de de l’IR DATA TERRA - Silvia Valero
Maître de Conférences en Informatique à l’Université Paul Sabatier – IUT’A, Toulouse, - Valérie Demarez
Valérie Demarez anime le Centre d’Expertise Scientifique (CES) Irrigation dans le cadre du pôle Theia. - Annelise Tran
AnneLise Tran anime le Centre d’Expertise Scientifique (CES) « Risques Maladies Infectieuses » dans le cadre du pôle Theia. - Laure Rupioz et Aurélie Michel
Elles animent le Centre d’Expertise Scientifique (CES) Températures de surfaces et émissivité. Ce dernier a mis à disposition le produit Thermocity sur la détection des ilots de chaleur. - Anne Richer-de-Forges
Elle anime le Centre d’Expertise Scientifique(CES) Cartographie numérique des sols - Catherine Schmechtig
Ingénieure de recherche au CNRS, elle travaille sur les données océanographiques essentielles pour comprendre les effets du changement climatique. - Sabine Schmidt
Directrice Scientifique du Pôle Odatis qui fédère au niveau national des activités de gestion de données et d’expertise scientifique en océanographie. Elle anime également le groupe de travail Science de l’IR DATA TERRA.